Catégorie ciblée de dividendes américains Sprott

Commentaire d’octobre 2017

Depuis le début de l’année jusqu’au 31 octobre, la Catégorie ciblée de dividendes américains Sprott a généré un rendement total de 10,6 %, comparativement à l’indice S&P 500, qui a généré un rendement total de 12,3 %.

Les rendements du mois d’octobre ont été excellents, le Fonds générant un rendement total de 5,3 %, tandis que l’indice de référence a généré un rendement total de 5,8 %. Bien que légèrement en retrait de l’indice au cours du mois, étant donné la surperformance significative du secteur de la technologie, les investisseurs devraient être généralement satisfaits d’avoir suivi le rythme d’un fonds axé sur les dividendes et largement diversifié.

Les rendements en octobre ont également été positivement influencés par un affaiblissement du dollar canadien par rapport au dollar américain. Comme nous l’avions suggéré dans les commentaires antérieurs, la modélisation a suggéré qu’une partie de la vigueur récente du dollar canadien était injustifiée et risquait de s’inverser, ce qui s’est produit en octobre à notre avantage.

MasterCard (+146 pb), Visa (+135 pb) et Alphabet (+120 pb) sont les principaux contributeurs à la performance cumulative de la Catégorie ciblée de dividendes américains Sprott depuis le début de l’année. Parmi les titres les plus à la traîne du Fonds depuis le début de l’année, mentionnons PG&E (-71 pb), Macquarie Infrastructure (-56 pb) et Disney (-56 pb). Veuillez noter que nous avons éliminé ces trois titres en raison de facteurs propres aux actions qui ont mené à la performance décevante.

Le troisième trimestre de 2017 a été particulièrement remarquable pour certains rapports sur les bénéfices spectaculaires de trois de nos titres dans les secteurs des technologies de l’information à très forte capitalisation. Apple a augmenté son chiffre d’affaires de 12 %, atteignant 52,6 G$, et a augmenté son bénéfice ajusté de 24 % à 2,07 $ par action. La société a généré des flux de trésorerie d’exploitation de 15,7 G$ et, même après avoir retourné 11 G$ aux actionnaires par l’entremise de dividendes et de rachats, elle dispose maintenant de 153 G$ nets, ce qui représente près de 30 $ par action. De toute évidence, l’accent est maintenant mis sur la rampe de l’iPhone X, et les critiques initiales et les premières estimations des ventes unitaires sont positives.

Ensuite, Google a annoncé une croissance des revenus de 24 %, atteignant 27,8 G$, et une croissance du bénéfice ajusté de 34 % à 9,71 $ par action. Les clics payés ont augmenté de 47 % d’une année à l’autre, tandis que le coût par clic a diminué de 18 %, ce qui a entraîné une augmentation de la marge d’exploitation de base. Bien que Google ne verse pas de dividendes, la société dispose désormais de 103 G$ de trésorerie nette au bilan, ce qui représente près de 150 $ par action, et demeure l’une des histoires de croissance la plus constante et la plus stable sur le marché aujourd’hui.

Enfin, Microsoft a augmenté son chiffre d’affaires de 12 %, atteignant 24,5 G$, et a augmenté son bénéfice ajusté de 15 % à 0,79 $ par action. La société a généré des flux de trésorerie disponibles de 10,3 G$ et a retourné 4,8 G$ aux actionnaires grâce à des dividendes de 3,2 G$ et à des rachats d’actions de 1,6 G$. Microsoft a réussi à s’éloigner de sa dépendance à l’informatique personnelle avec des gains de productivité de 28 % pour atteindre 8,2 G$ en termes de productivité et de processus opérationnels et le nuage intelligent enregistre une croissance de 14 %, atteignant 6,9 G$ de chiffre d’affaires.

Au 31 octobre 2017, la Catégorie ciblée de dividendes américains Sprott était concentrée dans 27 positions, les 10 principaux titres représentant environ 47 % du Fonds. Au cours de la dernière année, 20 de nos 27 participations ont annoncé une augmentation de leur dividende, avec une hausse moyenne de 27,9 %. Nous continuerons à appliquer un processus d’investissement discipliné, équilibrant les différentes mesures de qualité et d’évaluation, dans le but de générer de solides rendements ajustés au risque.

 

Jeffrey Sayer, CFA